Cette fin d’après-midi, la nuit tombait doucement sur le rond de longe. La seule lumière était celle, rasante, de la fin du jour. Un couché de soleil magnifique !

Face à moi, une jument que je connais sans vraiment la connaître. En quelques minutes, sans un mot, elle m’a offert ce que l’on recherche tous : une confiance pure, simple, évidente. J’ai filmé la scène, pour ne pas oublier, pour être témoin de ce qui était en train d’arriver. Pour me souvenir que les leçons les plus fondamentales se passent souvent de mots.

Cette expérience intime est au cœur de ce que je souhaite partager avec vous. Une approche du coaching où le partenaire n’est pas un autre humain, mais un cheval. Et où le but n’est pas d’apprendre à faire, mais d’apprendre à être.

L’avantage de ne « rien » connaître au cheval

L’une des plus grandes fausses croyances sur l’équi-coaching est qu’il faut aimer ou connaître les chevaux pour y accéder. C’est tout le contraire. Moins vous avez de « technique », plus la magie opère. Pourquoi ? Parce que vous arrivez sans aucun a priori, sans aucun code. Vous n’essayez pas de « faire », vous êtes simplement là.

Votre seule boussole devient votre ressenti, votre observation, votre intention. Le cheval, lui, ne réagit pas à une technique, il répond à votre état intérieur. Votre posture, votre cohérence, votre calme. L’expérience devient alors un révélateur incroyablement puissant de ce qui émane de vous, « à l’insu de votre plein gré ». C’est un dialogue d’une authenticité désarmante.

Et pour les cavaliers ? L’école de l’humilité

Et pour ceux qui, comme moi, pratiquent l’équitation depuis des années ? Nous pensons « savoir ». Nous avons notre technique, nos habitudes. Nous savons comment demander, comment obtenir. Mais est-ce de l’obéissance ou de l’adhésion ? Est-ce de la technique ou de la connexion ?

Parfois, il suffit d’un seul cheval, un seul jour, pour nous montrer avec une infinie patience que notre « savoir » nous empêche peut-être « d’entendre vraiment ». Pour nous rappeler que la véritable relation n’est pas dans le contrôle ni l’autorité, mais dans l’écoute et la confiance. C’est une formidable école d’humilité, ce petit déclic qui nous fait dire : « en fait, on ne sait jamais tout… »

Mon propre chemin : la supervision par le cheval (… et la caméra)

C’est pour toutes ces raisons que j’ai repris le chemin de l’entraînement. Non pas pour devenir une meilleure cavalière, mais pour devenir une accompagnante plus juste. Pour affûter ma capacité à lire le cheval, à décoder les interactions les plus subtiles. Pour être certaine que ce que je vous proposerai sera à la hauteur de la confiance que le cheval vous témoignera.

Dans ce métier, il est indispensable de ne jamais se croire arrivé. Mon meilleur superviseur, aujourd’hui, c’est le cheval. Et mon outil de débriefing le plus impitoyable et le plus honnête, c’est une caméra pour capturer ces instants. Elle me montre ce que je ne veux pas voir, et me confirme quand la connexion est juste. C’est un engagement d’exigence et de transparence que je me dois, et que je vous dois.

Merci Viva, merci Jojo et merci à tous mes amis chevaux qui vont suivre ces prochains mois … votre confiance et l’accès à votre âme sont inestimables pour l’humain qui accepte de l’accueillir !

Cette justesse, cette authenticité, cette écoute profonde, c’est ce que je suis en train de mettre au cœur de ma nouvelle offre d’accompagnement par le cheval, qui verra le jour tout début 2026.

Pour ceux qui sentent que l’attente est trop longue,
j’ouvrirai quelques places en avant-première pour tester et co-construire ce parcours avec moi.
Si l’aventure vous appelle, contactez-moi ou restez connecté.e.s !! :)

Pour aller plus loin

3 points essentiels à retenir :

  • L’équi-coaching est avant tout une rencontre : l’inexpérience avec les chevaux est souvent un atout pour vivre une expérience authentique.
  • Pour les cavaliers confirmés, c’est une formidable « école de l’humilité » qui déplace le focus de la technique vers la connexion.
  • La justesse de l’accompagnant est clé : son meilleur superviseur doit rester le cheval lui-même, dans une démarche d’amélioration continue.

Pour aiguiser votre réflexion et:ou vous émerveiller :

  • À voir :
    • Nevada (The Mustang) (2019), un film bouleversant sur la rédemption d’un prisonnier au contact d’un cheval sauvage.
    • L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, le film culte à revoir encore et encore, qui prend une nouvelle dimension suite aux hommages rendus à Robert Redford, qui nous a quittés en septembre dernier.
  • À lire :
    • Les chevaux nous parlent, si on les écoute d’Hélène Roche.
    • Les chevaux ne mentent jamais de Chris Irwin.
  • À explorer : La Fédération Française d’Équitation (FFE), qui encadre les différentes formes de médiation équine en France.  https://www.ffe.com/pratiquer/cheval-et-diversite/mediation-avec-les-equides

Petit défi de la semaine :

  • Cette semaine, lors d’une conversation, essayez de vous concentrer moins sur les mots de votre interlocuteur et plus sur son langage non-verbal (sa posture, son regard, ses gestes). Que vous dit son corps que ses mots ne disent pas ? Accueillez simplement cette information, sans juger.

De l’inspiration à l’action

Cette approche inspirante vous parle ?

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